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Raymond TOUZ



Qui est-il ? 



 

De Raymond, enfant, ses sœurs diraient qu’il était timide et très exhibitionniste. Tu pales, il était leur baigneur préféré. Se travestir était son délire. Ça, pour lui changer ses vêtements, il y en a une qui n’aurait manqué ça pour rien au monde. On s’étonnera qu’il le fasse façon Arturo Brachetti avant que le transformiste ne soit connu.

Ado, ses jeux favoris étaient les jeux de rôle : Donjons et Dragons et surtout l’Appel de Cthulhu, où il était parfois Maître du jeu.

Se glisser dans la peau et le texte des autres, il l’ose enfin dans le spectacle de fin d’année Le Goûter des Généraux de Boris Vian, où il joue l’attaché militaire soviétique !!! Celui qui fait le chinois fait un tabac auprès de toute la promotion d’étudiants, pliée de rires lors de ses apartés avec lui (l’alcool de riz coulait alors à flot en fond de scène).

Bien plus tard, après ses sketchs illustrés (par lui), sur des textes de Cavana (Hara-Kiri), et qu’il déroule dans un bar parisien où tous ses copains se retrouvent le samedi soir (façon cabaret privé mais agence de voyages dans la semaine), il est muté professionnellement (comptable) en province. Finie la vie parisienne de sa jeunesse et les ivresses, découverte des soirées solitaires (tous ses amis sont parisiens) et appel à SOS Amitié : « Mais qu’est-ce qu’on peut foutre dans votre bled à la con ? » Au bout d’un mois, il est sur le point de craquer, le Raymond ! et de rentrer vite fait à Paris ! « Mais que faisiez-vous à Paris ? » lui répond l’écoutant soupçonneux (et ravi de ne pas discuter avec un suicidaire ordinaire). « Je sortais ne vous déplaise » lui répond le Raymond, plein de rage. « Vous sortiez, j’en suis fort aise, et bien jouez maintenant »

Et le voilà parti à la recherche des Troupes de théâtre amateur de la ville, si nombreuses, à sa grande surprise, et où il se sent accueilli et boulimique. Le Travail sous masque est la première étape, Apprendre et jouer sur scène est la seconde et le mène à jouer le rôle de Léon dans l’Atelier de Jean-Claude Grumberg. A la MJC, il découvre comment créer un spectacle, et découvrir des classiques : Pirandello, Tchekhov, Garcia Lorca. Au conservatoire d’art dramatique de la ville, on le dresse, le met en compétition avec lui-même. Avec les stages de clown et de Comedia Del Arte, il aborde le monde du silence, on montre.

Dans la Capitale des Gaules, dans une tout petite salle, et jouées aussi en extérieur, il aborde de nouveau les créations, mais aussi Shakespeare et Rostand.

A Draguignan, dernière ville de son parcours professionnel, il débarque avec femme et enfants et rejoint le Studio des Artistes comme élève (avec encore quelques escapades lyonnaises).

Aujourd’hui, à 73 ans, retraité, fort de ce qu’il a appris de sa dizaine de professeur(e)s, avec plus de 60 spectacles à son actif, dont 60 gagnés par l’amitié et les fous rires, ce pitre souhaite monter un spectacle de A à Z avec la dizaine de comédiens à qui il demandera de définir le thème, le déroulé, les scènes (esquissées lors d’improvisations), d’écriture, du choix de reprises (extraits d’autres pièces), les chants, les chorégraphies, les costumes, les décors, les lumières, … Enfin TOUT pour que tout le monde s’éclate avec un amateur averti qui en vaut deux.


Cours  d'écriture et de création théâtrale

le lundi  18h45-21h15
 

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